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Ortho.F.I.P. 16
5 octobre 2012

Article Charente Libre : la Journée des dys

Lu dans l'édition du 5 octobre 2012
"Santé: mercredi 10, c'est la journée des «dys»

L'association Ortho FIP de Charente se fait l'écho mercredi prochain d'une opération de sensibilisation nationale sur les troubles «dys».

"On n'en guérit jamais, mais on apprend à vivre avec".

Odile Carrière, présidente de l\'association Ortho FIP, pense que les troubles «dys» restent encore méconnus. Photo B. C.

Odile Carrière, présidente de l'association Ortho FIP, pense que les troubles «dys» restent encore méconnus. Photo B. C.

Trois heures, mercredi prochain 10 octobre, pour parler des troubles «dys». Une soirée à l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) d'Angoulême pour (ré)apprendre ce qu'il faut vraiment mettre derrière dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie et dysphasie (1). Pour la deuxième année consécutive, l'association Ortho FIP de Charente se fait l'écho d'une opération de sensibilisation nationale. «Parce qu'on se rend compte que non seulement, ces troubles sont encore méconnus, mais qu'en plus, leur prise en charge n'est toujours pas automatique», explique Odile Carrière, orthophoniste à Saint-Yrieix et présidente de l'association.

Si on ne peut précisément les compter, les «dys» sont nombreux à bénéficier de l'aide des orthophonistes charentais, mais aussi de tous les professionnels qui peuvent agir en parallèle: médecins, neuropsychologues ou encore ergothérapeutes.

Susciter des réflexes

Des représentants de ces professions interviendront d'ailleurs mercredi prochain pour, d'abord, en finir avec les amalgames. «Beaucoup de parents en font, constate Odile Carrière. Parce que leurs enfants ont des difficultés à lire et à écrire, ils croient tout de suite que c'est un trouble dys. Mais non, parfois, c'est juste un petit retard d'apprentissage qui se corrige en quelques séances.»

Ce qui apparaît donc tout de suite moins sévère que les véritables «dys» dont on souffre, a contrario à vie, mais qui ne constituent pas pour autant une fatalité. «On n'en guérit jamais, mais on apprend à vivre avec.»

L'autre objectif de la soirée, c'est précisément de rappeler qu'une batterie de professionnels peut largement contribuer à ces «aménagements» de la vie de tous les jours. Et, surtout, qu'ils ne sont pas réservés aux plus petits. «Aujourd'hui, quand vous pensez orthophoniste, vous pensez le plus souvent à des enfants. Mais il y a aussi des adultes qui souffrent de troubles et qui en ont honte.» L'enjeu, pour les orthophonistes, est à la fois de les amener à sortir de leur isolement, mais aussi, et peut-être surtout, de faire en sorte que les médecins aient davantage le réflexe de les orienter vers les professionnels qui pourront les accompagner au mieux. Depuis dix ans, le dépistage des «dys» a sensiblement évolué, notamment dans les établissements scolaires. Les agendas des quatre-vingts orthophonistes du département sont bien garnis, avec des listes d'attente de cinq à six mois. On estime pourtant encore que le quart seulement des personnes atteintes des troubles concernés sont prises en charge dans les temps.

Conférence-débat au sujet des «dys» le 10 octobre à 20h à l'IUFM d'Angoulême. Ouvert à tous. 

(1) Dyslexie: trouble d'apprentissage de la lecture. Dysorthographie: de l'orthographe. Dyspraxie: du mouvement. Dyscalculie: du calcul. Dysphasie: de la communication verbale."

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